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Purusha et Chaïtya Purusha en bref et dans nos vies

    

    

       Purusha est un mot sanskrit signifiant 'personne', 'être conscient' 'être essentiel' ou encore 'âme consciente' (souvent utilisé couplé avec le vocable 'prakriti' dans le Samkhya indien, qui lui signifie 'nature' ou 'monde phénoménal') . Purusha dans notre vie ordinaire correspond à la personne consciente. Il se trouve à l’arrière-plan de notre mental, de nos sentiments et de nos émotions. Il a divers niveaux et aspects selon le développement opérer dans un être mais en général il est le témoin. Tout se reflète dans le Purusha. Il est cette personne qui (se) regarde faire, dire, (s’)émouvoir, souffrir, désirer, se satisfaire. 

       Il est cette personne tranquille et observatrice qui permet d’atteindre et d’installer une certaine paix et une maîtrise de sa vie pour peu que l'on s'attache à développer cette paix par un moyen ou un autre. En règle générale c’est l’observateur, celui qui, s’il est renforcé, nous permet de nous ‘gérer’ avec sérénité. 

       Chaïtya Purusha est la forme de cet être conscient décrit mais en relation avec l’âme, avec notre parcelle qui est partie de l'Un, il est l’être vrai et central, à l’arrière-plan aussi, pas plus grand que le pouce, disent les Upanishads (Vedanta), situé au milieu de la poitrine (plexus cardiaque). Lorsque l’on se concentre à cet endroit en méditation, par exemple en s’aidant d’une image, une lumière, une bougie ou d’autres choses positives, on peut aider à développer en nous l’être essentiel et lui donner un rôle de premier plan pour qu’il guide notre vie, à condition de persévérance…de beaucoup de persévérance si l'on compte l'établir dans la durée. 

       Il s’exprimera comme le ‘coeur’ profond, plein de gratitude, il est le véritable altruisme, la compassion, la joie d'être, que l'on soit religieux , athée ou agnostique pour peu que l'on décide de le nourrir . Pour tous il est l’être tourné vers les belles choses et l’harmonie. Sous sa forme candide et pure il est, chez les enfants en bas âge, cette joie spontanée dont on se demande d’où elle sort lorsqu’elle s’exprime dans un cri sans que rien autour du petit être nous semble l’avoir provoquée. 

Novembre 2019

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À la recherche du sublime 

Texte de présentation pour la série 'In Search of Sublime (2008 - 2013)

 

      L'exploration de la thématique du sublime dans mon travail commence en 2008 avec deux sculptures en hommage aux romantiques du XVIIIème siècle et un intérêt particulier pour les écrits d'Edmund Burke et d'Emmanuel Kant. J'ai ensuite considéré que le sublime d'exaltation, mélange de savoir-faire oratoire, d'inspiration élevée et de grandeur d'âme décrit par Longin dans son traité sur la question datant du premier siècle après J.-C., est, même si plus ancien, paradoxalement plus proche de nous car plus incarné, plus positif et spirituellement plus susceptible de nous nourrir. 

      Je crois que le sublime ne pourrait être imaginé et senti s'il n'était est une possibilité en devenir, une promesse de manifestation réelle et latente encore lovée quelque part dans le subconscient de notre être et de notre vie.  Le vertige et le délice éprouvés par les romantiques et aussi par certains de nos contemporains quand survient l'une des expériences temporaires du sublime  sont ceux de  leur propre infinitude pressentie, de leur être profond car, pour moi, ces effets ne sont non pas simplement psychologiques, mais  spirituels et vrais.  Le sublime est notre âme profonde et  notre potentiel merveilleux, immense et caché de nous-mêmes, il est notre paradis perdu et il sera notre paradis retrouvé.

     Ici, dans une démarche hors du champs intellectuel, l'attitude recherchée est l'offrande silencieuse et l'ouverture maximale pour laisser venir 'ce qui arrive'* - un sublime possible (?) -,  afin de tracer un chemin que le dessin semi-automatique de formes simples se répétant, se transformant à l'infini, en manifeste des images.

* Voir, Lyotard, Jean-François, 'Le sublime, à présent'​ in Po&sie, no 34, 1985

 

Octobre 2013

 

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Pensées

 

 

 

La Joie et la Beauté sont origine et fin de notre présence au monde. L'art est l'une de leurs images. 

 

mai 2016

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Nous devrions partir de l'unité. Nous ne devrions rien penser séparément de rien.

 

L'unité devrait être le point de départ et il devrait être ce vers quoi nous tendons.

 

L'unité c'est ce que nous cherchons, dans tout ce que nous faisons, dans tout ce vers quoi nous tendons, tout ce que nous désirons, le désir est désir d'unité, toujours.

 

Nous n'avons encore jamais essayé ça : tout faire en état d'unité pour retrouver l'unité. Mais pour y arriver nous devons partir d'un point. Le point de la tranquillité mentale. On met une vie à la trouver.

 

L'unité nous conduit à l'essentiel.

Novembre 2016

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Ne portons plus aux nues  Gandhi et John Lennon, échangeons-les contre Sri Aurobindo et George Harrison.

Août 2011

 

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On dit souvent que l’art c’est la vie, mais peut-être ne vivons-nous pas encore vraiment ; par conséquent l’art pourrait être une musique d’avenir.

 

Octobre 2011

C’est à une aspiration pour une beauté profonde que se rattachent nos désirs des belles choses

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 2021

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